Connaître la D.V.

« Mon peuple meurt par faute de connaissances... »
(Osée 4, 6)

« Efforçons-nous de connaître le Seigneur :
son lever est aussi sûr que l'aurore. »
 (Osée 6, 3)

« Or, la vie éternelle, c'est qu'ils Te connaissent,
Toi le seul vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé,
Jésus-Christ. »

(Jn 17, 3)

« Oui, je considère tout (...) comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. »
(Ph 3, 8)

« Car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés
et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. »

(1 Tim 2, 4)

« Ma fille, les meilleurs moyens pour hâter la venue de ma Volonté sur la terre,
ce sont les Connaissances. (...) Par conséquent, plus Je manifeste de Connaissances
sur ma Volonté, plus vite le Royaume du Divin Fiat viendra sur la terre. »

(Le Livre du Ciel, Tome 20, 1er janvier 1927)

« Tels sont les signes montrant qu'on appartient à la Famille Céleste :
avoir le même but que le Mien, vouloir la même Volonté, demeurer en Elle
comme en sa propre maison, travailler pour La faire connaître. »

(Le Livre du Ciel, Tome 20, 22 décembre 1926)

« ... il est absolument nécessaire que l’on connaisse ma Divine Volonté,
qu’on sache que Je peux la donner et que Je veux la donner. »
(Le Livre du Ciel, Tome 30, 20 mars 1932)
 
« Mes enfants, priez pour que le Saint-Esprit puisse vous introduire à la vérité,
vous aider à la connaître et pour qu'à à travers cette connaissance de la vérité
vous puissiez être Un avec le Père Céleste et avec mon Fils.
C'est cela la vraie connaissance qui donne le bonheur sur la terre
et qui ouvre la porte de la vie éternelle et de l'amour sans limite. »
(Marie, Reine de la Paix, Medjugorje, 18 mars 2015) 

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« Ah ! [Mon enfant], ma Volonté est le prodige des prodiges. Elle est le chemin par excellence pour accéder à la lumière, à la sainteté et à tous les biens. Cependant, elle n'est pas connue et, donc, pas appréciée et aimée. Toi, au moins, apprécie-la, aime-la, et fais-la connaître à ceux que tu perçois comme étant disposés. » (Le Livre du Ciel, Tome 11, 8 mars 1914)

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« Vois donc ce que signifie connaître une vérité de plus ou de moins – si tous connaissaient les grands biens qu'ils pourraient obtenir, ils se feraient concurrence pour acquérir de telles vérités. » (Tome 13, 25 janvier 1922)

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« Je veux que soient connus les effets de mon Divin Vouloir et ses avantages. La gloire complète de ma Création et l’accomplissement final et définitif de la Rédemption en dépendent. Oh, que d’effets demeurent suspendus, autant de la Création que de la Rédemption, parce que vous ne connaissez pas les bienfaits de mon Vouloir Divin, et que mon Vouloir Divin ne règne pas au milieu de vous ! » (Tome 14, 15 septembre 1922)

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« Puisque Je veux t'unir à Moi dans mes actes intérieurs accomplis dans mon Humanité, il est juste que Je t'instruise quant à leur valeur et leur pouvoir, et sur la façon que ma Volonté agit. En te manifestant ces choses, Je t'ouvre en même temps la possibilité de participer à ce que je te révèle. Autrement, pourquoi te les révéler ? Est-ce seulement pour annoncer des nouvelles ? Non ! Non ! Quand je révèle quelque chose, c'est parce que je veux offrir ! Ainsi, plus tu connaîtras la valeur de la Divine Volonté et ses effets, plus tu recevras de Moi. Par conséquent, considère attentivement le grand bien que Je veux donner, pas seulement à toi, mais aussi à d'autres. Dans la mesure où la connaissance de la vie dans ma Volonté sera répandue, elle sera aimée. » (Tome 14, 19 octobre 1922)

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« Si tu savais ce que signifie mieux connaître ma Volonté, accomplir plus d'actes en elle, et combien cela détermine le rôle, la beauté et la supériorité d'une créature, combien plus tu apprécierais toutes les Connaissances que Je t'ai communiquées sur ma Volonté ! Une connaissance additionnelle sur ma Volonté élève l'âme à une telle sublime hauteur que les anges eux-mêmes en sont stupéfiés et séduits. Cela les amène à proclamer sans cesse : " Saint, saint, saint ! " Ma Volonté se manifeste en créant des êtres à partir du néant, en les embellissant, en les faisant grandir, en développant la vie divine en eux, et en accomplissant en eux des prodiges jamais vus auparavant. » (Tome 17, 30 octobre 1924)

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« Ma fille, il est vrai que vivre dans ma Volonté est un cadeau et que c’est le plus grand des cadeaux. Mais ce cadeau, qui a une valeur infinie, qui est une monnaie qui prend de la valeur à chaque instant, qui est une lumière qui ne faiblit jamais, qui est un soleil qui ne se couche jamais et qui redonne à la personne sa place d’honneur et de souveraineté dans la Création, n’est accordé qu’à ceux qui sont bien disposés, qui ne vont pas le gaspiller, et qui sont prêts à sacrifier leur propre vie pour que ce cadeau ait en eux la suprématie totale. Pour faire ce cadeau à une créature, Je m’assure en premier qu’elle désire vraiment faire ma Volonté et non la sienne, qu’elle est prête à tout sacrifier pour atteindre ce but et que, à chaque action qu’elle fait, elle réclame le cadeau de ma Volonté, même sous la forme d’un prêt. Quand Je vois qu’elle a pris l’habitude de tout faire avec le prêt de ma Volonté, Je la lui donne parce que, en la demandant sans cesse, elle a formé en elle le vide où Je peux déposer le cadeau céleste. S’étant habituée à vivre avec le divin aliment de ma Volonté sous la forme d’un prêt, elle a perdu le goût de sa propre volonté, son palais s’est ennobli et ne peut plus s’adapter au vil aliment de sa propre volonté. Alors, se voyant en possession de ce cadeau qu’elle a tant désiré, elle en vit et lui donne tout son amour. Supposons maintenant qu’un homme qui aime beaucoup un jeune enfant lui donne un billet de mille dollars pour qu’il vienne lui tenir compagnie pendant quelque temps, mais que, ne connaissant pas la valeur du billet, l’enfant le déchire en mille morceaux. Ne blâmerais-tu pas l’homme d’avoir agi ainsi ? Supposons d’autre part que, avant de donner le billet à l’enfant, l’homme fait en sorte qu’il le désire en lui expliquant tout le bien qu’il pourra en tirer et que, par la suite, au lieu de déchirer le billet, l’enfant l’apprécie beaucoup, le place en sécurité et aime davantage le donateur. Dans ce dernier cas, ne vas-tu pas plutôt louanger l’homme pour avoir agi ainsi ? Si les hommes sont capables de bien faire les choses entre eux, combien plus Je sais donner le cadeau de ma Volonté avec sagesse, justice et amour. Cependant, il est nécessaire que la personne soit bien disposée, connaisse bien le cadeau offert, et l’estime vraiment. La connaissance est pour elle le premier pas à franchir : cette connaissance ouvre la voie et est comme le contrat qui devra être signé pour l’obtention du cadeau. Plus l’âme acquiert de connaissances sur ma Volonté, plus elle la désire et plus elle presse le Donateur divin d’apposer sa signature sur le contrat qui va la lui donner. Un signe que Je veux actuellement accorder le cadeau de ma Volonté aux créatures est que Je désire beaucoup que sa connaissance se répande partout. » (Tome 18, 25 décembre 1925)

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« Mon enfant, ma Volonté me tient si à cœur que je suis disposé à donner n’importe quelle grâce à qui s’engagerait à la faire connaître. Oh ! Comme je voudrais que cela advienne au plus vite… (Tome 19, 18 août 1926)

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« ... celui ou celle qui se prêtera à faire connaître ma Volonté, sera mon porte-parole et Je lui confierai les secrets de son Règne. » (Tome 19, 27 août 1926)

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- (Luisa) : « Mon Amour, il me semble que Tu aimes plus que tout ce Royaume du Fiat éternel ; c’est en lui que Tu concentres tout ton amour, toutes tes œuvres, et Tu te fais presque une gloire de ce qu’elles serviront ce Royaume. Si Tu aimes tant ce Royaume, quand viendra-t-il ? Pourquoi ne hâtes-Tu pas sa venue ? »

 
- (Jésus) : « Ma fille, lorsque les connaissances sur ma Divine Volonté auront terminé leur cours, étant donné le grand bien qu’elles contiennent – des biens auxquels aucune créature n’avait pensé jusqu’à maintenant, que le Royaume de ma Volonté va répandre du Ciel, l’écho du bonheur céleste, la plénitude des biens terrestres – alors, en vue de ce grand bien, unanimement, elles languiront, elles demanderont que mon Royaume vienne bientôt. Et c’est ce que fait la Création tout entière dans son langage muet – muet seulement en apparence parce qu’il a en lui ma Volonté qui demande d’une voix puissante et éloquente que ses droits soient reconnus et que ma Volonté domine et règne partout. Par conséquent, un sera l’écho d’un bout à l’autre de la terre, un le soupir, une la prière qui sortira de tous les êtres : ‘Que vienne le Royaume du Fiat suprême.’ Alors, triomphant, il viendra parmi les créatures. D’où la nécessité des connaissances : elles seront les incitations, elles aiguiseront l’appétit des créatures pour goûter à une nourriture si délicieuse ; et elles éprouveront toute la volonté, le désir, de vivre dans un Royaume si heureux afin de se libérer de la tyrannie et de l’esclavage où leur propre volonté les tenait. » (Tome 20, 30 janvier 1927)

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« En fait, ma suprême Volonté est maintenant entravée par le propre ‘moi’ des créatures ; mais en devenant connue, ses rayons vivifiants, pénétrants et pleins de lumière vivante éclipseront la volonté humaine qui sera éblouie par sa lumière éclatante et, voyant le grand bien qui l’accompagne, elle laissera toute liberté d’action à ma Volonté. Ainsi, dans ce Royaume, une nouvelle ère, une nouvelle Création continue commencera pour ma Volonté. Elle sortira tout ce qui avait été établi pour les créatures si elles avaient toujours suivi ma Volonté, et qui avait été conservé durant de nombreux siècles, comme en dépôt, et qui est maintenant libéré pour le bien des enfants de son Royaume. » (Tome 20, 9 octobre 1926)

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« Tu dois savoir que chaque fois que ton Jésus décide de manifester une Vérité, l’amour que j’ai pour elle est si grand que c’est ma Vie elle-même que Je place en chaque Vérité que Je manifeste afin que chaque Vérité ait le pouvoir de former une Vie Divine dans les créatures. Vois-tu alors ce que signifie te manifester une Vérité de plus ou de moins? Cela signifie sortir une Vie Divine et la mettre en péril, la mettre en danger, car si elle n’est pas connue, aimée et appréciée, c’est une Vie Divine qui ne reçoit pas son fruit et l’honneur qui Lui est dû. Voilà pourquoi J’aime tant les Vérités que Je manifeste : parce que c’est ma Vie qui coule en elles et J’ai un très grand désir qu’elles soient connues. » (Tome 23, 6 novembre 1927)

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« Et voici que maintenant, comme dans la Création, dans mon amour débordant, le Royaume de ma Divine Volonté a décidé qu’il veut avoir sa vie parmi les créatures et, dans sa magnificence, sans égard à leurs mérites, ma Volonté veut à nouveau leur donner son Royaume. Ma Volonté veut seulement que les créatures connaissent mon Royaume et ses biens, afin qu’en le connaissant elles souhaitent et désirent ardemment ce Royaume de sainteté, de lumière et de félicité. Et tout comme une volonté l’a rejeté, une autre Volonté l’appelle, le désire, et le presse de venir régner parmi les créatures. Tu vois ainsi la nécessité de ses connaissances, car si un bien n’est pas connu, il ne peut être ni voulu ni aimé. Ces connaissances seront donc les messagères, les précurseurs qui annonceront mon Royaume. Mes connaissances sur mon Fiat seront tantôt des soleils, tantôt des coups de tonnerre, tantôt des explosions de lumière ou des vents impétueux qui attireront l’attention des savants comme des ignorants, des bons comme des méchants, et qui, tels des éclairs, tomberont dans les cœurs et, avec une force irrésistible, les renverseront pour les faire se relever à nouveau dans le bien des connaissances acquises. Mes connaissances formeront le vrai renouveau du monde. Elles adopteront les attitudes propres à séduire et à gagner les créatures, semblables tantôt à des pacificatrices qui veulent embrasser les créatures pour leur donner leurs propres baisers, oublier tout le passé et ne se souvenir que de leur amour mutuel, tantôt à des guerrières certaines de leur victoire sur celles qui les connaissent, tantôt à des prières suppliantes qui ne cesseront que lorsque les créatures, vaincues par les connaissances de ma Divine Volonté, diront : "Vous avez gagné, nous sommes déjà la proie de votre Royaume", semblables enfin à un roi régnant et débordant d’amour devant qui les créatures s’inclineront pour lui demander de régner sur elles. » (Tome 23, 30 octobre 1927)

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« La volonté humaine garde le pauvre homme comme en un sommeil ; il dort, et ce sommeil l’empêche de sentir et de voir toutes les caresses et les finesses amoureuses que lui donne son Père céleste, ainsi que les surprises qu’il veut lui faire connaître. Son sommeil l’empêche de recevoir les joies et les bonheurs que son Créateur veut lui donner, et de comprendre le sublime état de sa création. Pauvre homme, endormi au vrai bien, sourd à l’écoute de ma Volonté qui est sa révélatrice, sa noble histoire, son origine, sa grandeur et sa beauté merveilleuse. Et s’il se réveille, il écoute soit le péché, soit ses passions ou des choses qui n’ont pas une origine éternelle. Il agit comme cet enfant endormi qui, s’il se réveille, crie, fait du tapage et tourmente le pauvre père qui a presque du regret d’avoir un enfant si nerveux. C’est pourquoi ma Divine Volonté révèle un si grand nombre de ses connaissances pour sortir l’homme de son long sommeil afin que, se réveillant dans mon Fiat, il perde le sommeil de la volonté humaine, qu’il puisse acquérir de nouveau ce qu’il a perdu, et sentir les baisers, l’amour, les étreintes amoureuses au sein de son Créateur. Ainsi, chaque connaissance concernant ma Volonté est un appel, une voix que J’émets, c’est un cri que J’envoie pour faire sortir l’homme du sommeil de la volonté humaine. » (Tome 24, 3 juin 1928)

 
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« Oh ! si tu savais combien de sagesse, d’amour, de grâce et de lumière J’ai placés dans la manifestation de mes vérités sur mon divin Fiat, tu serais inondée de joie au point de ne plus être capable de vivre ; et tu languirais pour que soit connue l’œuvre de ton Jésus afin qu’une œuvre aussi exubérante, d’un prix incalculable, puisse avoir sa gloire et communiquer ses effets bienfaisants à toutes les autres créatures. » (Tome 24, 30 août 1928)

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« Or, ma fille, le Royaume de la Rédemption et le Royaume de mon Divin Fiat se tiennent la main, et comme ce dernier est également un bien universel et que, s’ils Le veulent, tous peuvent y entrer, il est nécessaire que beaucoup connaissent la nouvelle et que ce Royaume soit conçu dans l’esprit, les paroles, les œuvres et les cœurs d’un grand nombre afin que, par des prières, des désirs et une sainte vie ils puissent se disposer à recevoir le Royaume de ma Divine Volonté parmi eux. Si la nouvelle n’est pas divulguée, mes manifestations n’agiront pas comme des hérauts, et les Connaissances sur mon Divin Fiat ne pourront pas courir de bouche en bouche, formant sa conception dans l’esprit, les prières, les soupirs et les désirs des créatures. Ma Divine Volonté ne fera pas son entrée triomphante en venant régner sur la terre. Combien il est nécessaire que les Connaissances sur mon Fiat soit connues ; non seulement cela, mais que l’on fasse connaître que ma Divine Volonté veut déjà venir parmi les créatures pour régner sur terre comme elle règne au Ciel. Et c’est aux prêtres, tels de nouveaux prophètes, que revient la tâche, par la parole, les écrits et les œuvres, de servir de hérauts pour faire connaître ce qui concerne mon Divin Fiat ; et leur crime ne serait pas moindre que celui des prophètes qui auraient caché ma Rédemption, si ces prêtres ne s’employaient pas autant qu’ils le peuvent à ce qui concerne ma Divine Volonté. Ils seraient cause de ce qu’un Bien si grand ne soit ni connu ni reçu par les créatures ; et étouffer le Royaume de ma Divine Volonté, laisser en suspens un Bien si grand qu’il n’en existe pas de pareil – n’est-ce peut-être pas un crime ? Par conséquent, Je te recommande : pour ta part, n’omets rien, et prie pour ceux qui doivent s’employer à faire connaître un bien si grand. » (Tome 25, 13 janvier 1929)

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« L’amour et le désir que Je ressens de faire connaître ma Divine Volonté sont si grands que s’il le fallait, Je m’incarnerais de nouveau pour obtenir que ma Volonté soit connue et qu’elle règne sur la terre. Mais cela n’est pas nécessaire parce que m’étant incarné une fois, mon Incarnation est toujours en acte et possède la vertu de reproduire les mêmes effets que si je m’incarnais de nouveau. Et c’est uniquement pour la bienséance de mon Fiat que Je t’ai choisie, purifiée de tout germe de corruption, et que je me suis enclos dans ton âme – non seulement de manière spirituelle, mais aussi naturelle – afin de me servir de toi comme d’un voile pour Me couvrir, presque comme Je me suis servi de mon Humanité, comme d’un voile pour cacher ma Divinité. Et pour t’avoir à ma disposition, Je t’ai isolée de tout, je t’ai confinée au lit – et durant tant d’années, pour te donner les sublimes leçons sur mon Fiat éternel et te faire boire, à petites gorgées, ses connaissances et sa vie. Sa longue histoire demandait du temps pour te la raconter et te la faire comprendre. Je peux dire que J’ai fait plus que dans la Création et la Rédemption parce que ma Volonté contient l’une et l’autre, Elle en est l’origine et la signification, et Elle sera la fin et le couronnement de la Création et de la Rédemption, de telle sorte que ma Volonté restant inconnue et ne régnant pas sur la terre, nos Œuvres seraient des œuvres sans couronnement et inachevées. Et c’est la raison de tant d’intérêt à la faire connaître. Nos œuvres elles-mêmes, accomplies avec tant d’amour et de magnificence, sont dans le cauchemar d’un gémissement inénarrable, et presque d’une profonde humiliation, parce que la vie, la substance essentielle qu’elles cachent, n’est pas encore connue. Les voiles, l’extérieur de la Création et de la Rédemption sont connus, mais la vie qu’ils cachent est ignorée. Comment peuvent-ils donner la vie qu’ils cachent et les bienfaits qu’ils possèdent ? C’est pourquoi nos œuvres désirent si ardemment – exigent leurs justes droits – que ma Divine Volonté soit connue. Ah ! oui, Elle seule sera la gloire, la couronne éternelle et l’accomplissement de nos œuvres. Or, tu dois savoir que Je suis ici caché en toi, la tristesse au Cœur, tout comme durant mes dernières années lorsque mon Humanité vivait ici-bas sur terre et que Moi, le Verbe du Père, Je me cachais en elle. Après tant de sacrifices, de discours et d’exemples donnés, Je regardais la terre, Je regardais les gens et aussi ceux qui m’entouraient – sans les effets de ma venue sur terre. Les fruits, les bienfaits de ma venue sur terre étaient si rares que mon Cœur était torturé en sentant que tant de bienfaits que Je voulais leur donner étaient rejetés, et ma peine augmentait en voyant qu’après avoir accompli ce que Je devais faire pour les racheter, J’étais sur le point de partir pour le ciel. Comme il est douloureux de vouloir faire du bien, même au prix de sa vie, et de ne trouver personne à qui donner ces bienfaits. Or c’est ainsi que Je suis en toi ; Je regarde mes sacrifices et les tiens, Je regarde l’ordre que J’ai suivi, les nombreuses leçons que Je t’ai données, suffisamment pour faire connaître ma Divine Volonté et former son Royaume ; et si Je n’arrête pas de parler, c’est parce que son histoire est éternelle et que ce qui est éternel a son discours éternel, qui n’a pas de fin – et le discours sur mon Fiat sera éternel au ciel. Je regarde ceux qui t’entourent et qui savent ce qui concerne ma Volonté – sans avoir un intérêt véritable pour faire connaître un bien si grand. Je regarde ton humanité qui me sert de cathèdre d’où Je dispense mes leçons, et toi-même tu ne peux nier que tu Me sens en toi de façon sensible, qui se meut, parle, souffre, et que Je suis réellement en toi pour former mon Royaume et le faire connaître. Et lorsque Je te regarde, Je vois que ton humanité ne restera pas non plus très longtemps sur la terre ; et mon Cœur est saisi de douleur quand le grand bien que veut accomplir ma Divine Volonté n’est même pas connu, ses connaissances sont comme enfouies, et alors qu’elles veulent donner la vie, le bonheur et la lumière, elles restent comme emprisonnées en Moi et en toi, et dans ces pages qu’avec tant de tendresse et d’amour Je t’ai fait écrire. Par conséquent, ma fille, compatis à ma douleur, adore mes dispositions à te garder encore sur la terre. Je sais que c’est très dur pour toi, et Je compatis avec toi ; et en compatissant l’un pour l’autre, faisons ce qui est en notre pouvoir pour faire connaître ma Divine Volonté. » (Tome 26, 28 mai 1929)

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« Ma fille, si tu savais combien Je souffre lorsque Je veux former mes œuvres et les faire connaître aux créatures pour leur donner le bien qu’elles contiennent, et que Je ne trouve personne ayant le vrai enthousiasme, le désir véritable et la volonté de faire de mon œuvre sa vie afin de la faire connaître et de donner aux autres la vie du bien de mes œuvres qu’il ressent en lui-même. Et lorsque Je vois ces dispositions en celui qui doit s’en occuper, celui que J’appelle et choisis, avec tant d’amour, pour l’œuvre qui m’appartient, Je me sens si attiré vers lui que pour qu’il puisse bien faire ce que Je veux, Je m’abaisse moi-même, Je descends en lui et Je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose, et que, telle une vie ressentie, et non comme une chose qui lui est extérieure, il puisse sentir le besoin de la donner aux autres. Ma fille, lorsqu’un bien n’est pas ressenti comme de la vie en soi-même, tout finit par des mots et non des œuvres, et Je reste en dehors, non en dedans ; et ils demeurent par conséquent de pauvres infirmes, sans intelligence, aveugles, muets, sans mains et sans pieds. Et moi, dans mes œuvres, Je ne veux pas me servir de pauvres infirmes – Je les mets de côté et, sans me soucier du temps, Je continue à chercher ceux qui sont disposés, qui doivent servir mon œuvre. Et tout comme Je ne me suis pas lassé de parcourir les siècles et la terre entière pour trouver la plus petite créature, et placer dans sa petitesse le grand dépôt des connaissances sur ma Divine Volonté, Je ne me lasserai pas non plus de parcourir la terre, encore et toujours, pour trouver ceux qui sont vraiment disposés, qui apprécieront, comme de la vie, ce que J’ai manifesté sur le divin Fiat ; et ceux-là feront tous les sacrifices pour le faire connaître. » (Tome 27, 2 octobre 1929)

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« Ma fille, la Connaissance de ma Volonté est la plus grande chose que Je puisse donner et que la créature puisse recevoir. Et son Règne est la confirmation de son grand Don, l’accomplissement de sa Volonté lorsqu’Elle est connue. Il est donc nécessaire de la Lui demander. En demandant sa Volonté, la créature acquiert l’amour pour L’aimer, elle acquiert les dots de sacrifice nécessaires pour La posséder, et en demandant, le vouloir humain perd du terrain, s’affaiblit, perd de sa force et se dispose à recevoir le Règne du Vouloir Suprême. Et Dieu se voit ainsi prié de Se disposer Lui-même à La donner. Les dispositions sont nécessaires des deux côtés pour faire ces Célestes Dons. Combien de Dons voulons-Nous faire, mais que Nous gardons parce qu’on ne Nous les demande pas, et Nous attendons avant de les donner qu’on Nous les demande. Demander, c’est comme ouvrir un commerce entre le Créateur et la créature. Si la créature ne demande pas, le commerce est fermé et nos Célestes Dons ne descendent pas se mettre en circuit sur la face de la terre.

1. C’est pourquoi la première des nécessités indispensables pour obtenir le Royaume de la Divine Volonté est de le demander par d’incessantes prières, parce que lorsque l’on prie, les petites lettres Nous arrivent tantôt avec des sollicitudes, tantôt avec des supplications, tantôt avec un accord ayant affaire à notre Volonté, jusqu’à ce que la dernière arrive avec l’accord final.

2. La deuxième nécessité, plus indispensable que la première pour obtenir ce Royaume, c’est de savoir ce qui peut être obtenu. Qui pourra jamais penser à un bien, le désirer et l’aimer, s’il ne connaît pas ce qu’il peut obtenir ? Personne. Si les anciens n’avaient pas su que le futur Rédempteur devait venir, personne n’y aurait jamais pensé, personne n’aurait prié ni espéré le salut parce que le Salut et la Sainteté en ce temps là demeuraient fixés et centralisés dans un futur Sauveur Céleste. En dehors de cela, il n’y avait pas d’espoir d’un bien. Le fait de savoir que l’on peut avoir un bien forme la substance, la vie, la nourriture de ce bien dans la créature. De là les si nombreuses Connaissances de ma Volonté que Je t’ai manifestées afin qu’on sache que l’on peut avoir le Royaume de ma Volonté. Lorsque l’on sait qu’un bien peut être obtenu, les arts, les industries et les moyens sont mis en œuvre pour l’obtenir.

3. Le troisième moyen nécessaire est de savoir que Dieu veut donner ce Royaume. C’est ce qui jette les fondations, l’espoir certain de l’obtenir, et forme les dernières préparations pour recevoir le Royaume de ma Divine Volonté. Car savoir que celui qui possède un bien que l’on désire et pour lequel on soupire est déjà consentant à le donner, on peut dire que c’est la dernière grâce et l’acte final avant d’obtenir ce que l’on veut. En fait, si Je ne t’avais pas manifesté que Je peux et que Je veux donner ma Divine Volonté pour qu’elle règne parmi les créatures, tu aurais été, comme toutes les autres, indifférente envers un Bien si grand. De sorte que ton intérêt et tes prières ont été cause et effet de ce que tu as connu. Et Moi-même, lorsque Je suis venu sur terre pendant les trente années de ma Vie cachée, on peut dire que Je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne Me connaissait. Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué et tout le bien se faisait entre Moi et le Père du Ciel, ma Céleste Mère et le cher Saint Joseph parce qu’ils savaient qui j’étaisv; tous les autres n’en savaient rien. Mais quand Je suis sorti de Ma retraite et que Je Me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que Je Me sois fait connaître, j’ai attiré sur Moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la Mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur Moi en avalanche ont commencé lorsque Je Me suis fait connaître, que J’ai affirmé qui J’étais réellement, le Verbe Éternel descendu du Ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque J’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui J’étais, personne ne Me calomniait ni ne Me voulait du mal. En Me révélant, tous les maux sont tombés sur Moi. Mais cela était nécessaire pour Me faire connaître, sinon Je serais reparti pour le Ciel sans avoir accompli ce pour quoi Je suis venu sur terre. Au contraire, en Me faisant connaître, bien que J’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, J’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des Prodiges, et Ma connaissance a poussé Mes ennemis à M’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à Me donner la Mort sur la croix. (...)

... il est absolument nécessaire que l’on connaisse ma Divine Volonté, qu’on sache que Je peux la donner et que Je veux la donner. Telles sont les conditions sans lesquelles Dieu ne peut pas donner ce qu’Il veut donner, et sans quoi la créature ne peut pas le recevoir. Par conséquent, prie et ne cesse pas de faire connaître ma Divine Volonté. » (Tome 30, 20 mars 1932)