L'Evangile à la lumière de la D.V.

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Les "Missionnaires de la Divine Volonté" publient chaque jour sur leur site un passage du Livre du Ciel en lien avec l’Évangile du jour. Je ne peux que recommander de le consulter le plus souvent possible !

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Jésus dit : « ... ce que Je manifeste sur ma Divine Volonté et que tu écris peut être appelé l’ " Évangile du Royaume de la Divine Volonté " . Il ne s’oppose en rien aux saintes Écritures ni à l’Évangile que J’ai annoncé lorsque J’étais sur terre. En fait, on peut l'appeler le soutien des deux. » (Le Livre du Ciel, Tome 23, 18 janvier 1928)

 

Saint Matthieu

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » (Mt 5, 14-16)


« Ma fille, l’âme qui vit dans ma Volonté est le point lumineux dans le monde. Tout comme un soleil apparaît sous la voûte des cieux pour revêtir la terre de ses rayons et pénétrer toute chose, embellir, colorer, féconder la terre de sa vie de lumière, un autre soleil, plus beau et plus resplendissant peut être vu en ce point du monde c’est-à-dire dans l’âme où règne ma Divine Volonté ; et ses rayons s’étendent jusqu’à embrasser tout le monde et toute chose. Comme ils sont beaux à voir du haut du Ciel ces points lumineux dans les profondeurs de la terre ! Cela ne ressemble plus à la terre, mais au Ciel, car le Soleil de mon Fiat y est présent. Ses rayons embellissent, fécondent et répandent une telle diversité de couleurs qu’ils communiquent les variétés de Beautés du Créateur avec sa vie de Lumière. Partout où ces points lumineux sont présents, le mal est arrêté ; ma Justice elle-même se sent désarmée par la force de cette Lumière, et elle transforme les fléaux en grâces. Ces points sont le sourire de la terre : leur lumière est annonciatrice et porteuse de paix, de beauté, de sainteté, de vie qui ne meurt jamais. Ils peuvent être appelés les points heureux de la terre, car en eux se trouve la Lumière qui ne faiblit jamais, la Vie qui toujours s’élève ; tandis que là où ces points lumineux ne sont pas présents, la terre est obscure, et s’il se fait quelque bien, c’est comme ces petites lumières qui n’ont pas de rayons parce que la source de la lumière est absente de ce bien, et il n’a par conséquent ni la force ni la vertu pour s’étendre ou se répandre. Et comme la source est absente, ces lumières sont sujettes à s’éteindre et la terre demeure obscurcie, comme enterrée dans une obscurité épaisse, parce que la volonté humaine est annonciatrice et porteuse de maux, de troubles, de désordres et d’autres choses semblables. » (Le Livre du Ciel, Tome 24, 23 juillet 1928)

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« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 7,21. 24-27)

 

(Luisa :) Dans le ‘Notre Père’, Notre Seigneur nous enseigne de dire en priant : ‘Que votre Volonté soit faite’. Alors, pourquoi dit-il qu’il veut que nous vivions en elle ? Jésus, toujours bienveillant, bougea en moi et me dit :

« Ma fille, ce ‘Que votre Volonté soit faite’ que j’ai enseigné dans le ‘Notre Père’ signifiait que tous devaient prier afin de pouvoir au moins faire la Volonté de Dieu. Et cela pour tous les chrétiens et pour tous les temps ; et qu’on ne puisse se dire chrétien si on ne se dispose pas à faire la Volonté du Père céleste. Mais tu n’as pas pensé à ce qui suit immédiatement : ‘Sur la terre comme au ciel’ et qui veut dire vivre dans la Divine Volonté ; cela veut dire prier pour que le Royaume de ma Volonté puisse venir sur la terre afin de vivre en lui. Au ciel, ils ne font pas ma Volonté, mais vivent en elle – ils la possèdent comme leur bien propre et leur propre Royaume. Et s’ils la faisaient, mais ne la possédaient pas, leur bonheur ne serait pas complet parce que le vrai bonheur commence dans le tréfonds de l’âme. Faire la Volonté de Dieu ne signifie pas la posséder, mais se soumettre à ce qu’elle commande, alors que vivre dans ma Volonté est possession. Par conséquent, dans le ‘Notre Père’, dans les paroles ‘Que votre Volonté soit faite’, c’est la prière que tous puissent faire la Volonté suprême, et dans ‘sur la terre comme au ciel’, que l’homme puisse retourner dans cette Volonté d’où il est venu, afin de retrouver son bonheur, les biens perdus, et la possession de ce divin Royaume. » (Tome 20, 15 octobre 1926)

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« Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :  "Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés." Et voici que certains parmi les scribes se disaient : "Celui-là blasphème." Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : "Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison." Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. » (Mt 9, 1-8)

 

« Je veux que la créature comprenne que la place que Dieu lui a attribuée est dans ma Volonté et, tant qu’elle n’y sera pas rentrée, elle sera sans place, sans but, sans ordre ; telle une intruse dans la Création, n’ayant aucun avenir, elle sera à la rue, sans paix, sans héritage ; alors, pris de pitié pour elle, Je ne cesserai de lui répéter:  " Reviens à ta place, rentre dans l’ordre, viens chercher ton héritage, vivre dans ta maison ; pourquoi veux-tu habiter une maison inconnue, occuper un terrain qui ne t’appartient pas ? N’étant pas à toi, tu es malheureuse, devenant la domestique et la risée de toutes les choses créées. Tout ce que J’ai créé, étant à sa place, est en ordre et en parfaite harmonie avec tous les biens que Dieu a donnés, tu es la seule à vouloir être malheureuse volontairement, alors, réintègre ta place, c’est là que Je t’appelle et t'attends." Par conséquent, celui ou celle qui se prêtera à faire connaître ma Volonté, sera mon porte-parole et Je lui confierai les secrets de son Règne. » (Tome 19, 27 août 1926)

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« Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » (Mt 9, 27-31)


a) « Ma fille, vois comment tous les actes que j’ai faits en rédimant l’homme, et même les miracles que j’ai accomplis durant ma vie publique, n’avaient d’autre but que de ramener le Royaume du Fiat suprême parmi les créatures ; et ce faisant, je demandais au Père céleste de le faire connaître et de le restaurer dans les générations humaines.

Si je rendais la vue aux aveugles, mon acte premier était de chasser l’obscurité de la volonté humaine, cause première de la cécité de l’âme et du corps, afin que la lumière de ma Volonté puisse illuminer les âmes de tous les aveugles pour qu’ils puissent voir ma Volonté et l’aimer, et que leur corps puisse également ne pas perdre la vue. Si je rendais l’ouïe aux sourds, je demandais premièrement au Père qu’ils puissent acquérir l’ouïe pour entendre les voix, les connaissances, les prodiges de ma Divine Volonté et qu’elle puisse entrer dans leur cœur pour les dominer, et qu’il n’y ait plus de sourds dans le monde –dans l’âme ou dans le corps. Dans les morts que j’ai ressuscités, je demandais que l’âme puisse renaître dans ma Volonté éternelle – même ceux qui étaient putréfiés et rendus comme des cadavres par la volonté humaine. Et quand j’ai pris des cordes pour chasser les profanateurs du temple, c’est la volonté humaine que je chassais pour que ma Volonté puisse entrer, régner et dominer, et qu’ils puissent être véritablement riches dans leur âme et plus jamais sujets à la pauvreté naturelle. Et même lorsque, triomphant, j’entrais à Jérusalem parmi le triomphe des foules, entouré d’honneur et de gloire, c’était le triomphe de ma Volonté que j’établissais dans le peuple.

Il n’y a pas un seul acte accompli sur terre dans lequel je ne plaçais ma Volonté comme acte premier à être établi à nouveau parmi les créatures, parce que c’est à cela que je tenais le plus. Sinon, si en tout ce que j’ai fait et souffert je n’avais pas le Royaume du Fiat suprême comme acte premier à être restauré parmi les créatures, ma venue sur la terre aurait amené aux générations la moitié d’un bien, non pas un bien complet et la gloire de mon Père céleste n’aurait pas été complètement réintégrée par moi. En fait, comme ma Volonté est à l’origine de chaque bien et la seule raison de la Création et de la Rédemption, elle est par conséquent l’accomplissement ultime de toutes mes œuvres. » (Tome 20, 26 octobre 1926)

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b) « Ma fille, lorsque ma Volonté aura son Royaume sur terre et que les âmes vivront en elle, il n’y aura plus d’ombre ni d’énigmes dans la foi, et tout sera clarté et certitude. La lumière de ma Volonté apportera dans les choses créées elles-mêmes la claire vision de leur Créateur ; les créatures le toucheront de leurs propres mains en tout ce qu’il a fait par amour pour elles. La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ; les passions sont des nuages qui en obscurcissent la claire vision, comme pour le soleil lorsque d’épais nuages se forment dans la basse atmosphère : bien que le soleil soit là, les nuages s’avancent contre le soleil et il semble faire aussi sombre que si c’était la nuit ; et celui qui n’aurait jamais vu le soleil aurait de la difficulté à croire qu’il existe. Mais si un vent impétueux dispersait les nuages, qui oserait dire que le soleil n’existe pas, alors qu’ils toucheraient de leurs propres mains sa lumière radieuse ? Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas. Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe. Mais lorsque régnera mon divin Fiat, sa lumière leur fera toucher de leurs propres mains l’existence de leur Créateur ; les autres n’auront donc plus à le dire – les ombres et les doutes auront disparu. » Et en disant cela, Jésus fit sortir de son Cœur une vague de joie et de lumière qui donnera plus de vie aux créatures ; et avec une insistance amoureuse, il ajouta : « Avec quelle impatience j’attends le Royaume de ma Volonté ! Je mettrai fin aux troubles des créatures et à nos souffrances. Le Ciel et la terre se souriront ; nos fêtes et leurs fêtes retrouveront l’ordre du commencement de la Création. Nous placerons un voile sur toutes choses afin que plus jamais les fêtes ne puissent être interrompues. » (Tome 24, 29 juin 1928)

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« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » (Mt 23,14)


« Ma fille, la douleur qui m’affligea le plus au cours de ma Passion fut l’hypocrisie des pharisiens ; ils feignaient la justice alors qu’ils étaient les plus injustes. Ils simulaient la sainteté, la rectitude et l’ordre, alors qu’ils étaient les plus pervertis, en dehors de toute règle et dans un total désordre. Pendant qu’ils feignaient d’honorer Dieu, ils s’honoraient eux-mêmes, soignaient leurs propres intérêts, leur propre confort. La lumière ne pouvait entrer en eux, car leur hypocrisie en avait fermé toutes les portes. Leur vanité était la clé qui, à double tour, les enfermait dans leur mort et arrêtait même toute faible lumière. Même l’idolâtre Pilate a trouvé plus de lumière que les pharisiens, car tout ce qu’il a fait et dit découlait non d’une prétention, mais de la peur.

Je me sens plus attiré par le pécheur, même le plus pervers, s’il n’est pas fourbe, que par ceux qui sont meilleurs mais hypocrites.

Oh ! comme me dégoûte celui qui fait le bien en surface, prétend être bon, prie, mais en qui le mal et l’intérêt égoïste sont camouflés ; pendant que ses lèvres prient, son cœur est loin de moi. Au moment où il fait le bien, il pense à satisfaire ses passions brutales. En dépit du bien qu’il accomplit en apparence et des paroles qu’il prononce, l’homme hypocrite ne peut pas apporter la lumière aux autres parce qu’il en a verrouillé les portes. » (Tome 13, 22 novembre 1921)

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« ... à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. » (Mt 23, 28)


« Ma fille, ma Volonté possède la vertu de purifier, nettoyer, embellir et changer la nature elle-même. La volonté humaine est comme une semence gâtée en dedans, alors qu’elle semble bonne à l’extérieur. Le vêtement qui la recouvre semble en bon état, mais si on le retire, on s’aperçoit que telle semence est à moitié pourrie, et telle autre vide. D’autres encore qui possèdent la vie ne l’exposent pas au soleil et au vent, et elle finit par pourrir. Par contre, si elle est exposée au soleil et au vent, la lumière, la chaleur et le vent détacheront la partie gâtée, purifieront la semence et lui donneront une vie nouvelle. Telle est la volonté humaine – une semence gâtée, pleine de fumée et de pourriture, à moitié putréfiée. Cependant, toutes les semences ne sont pas complètement mortes – certaines ont encore un filet de vie ; et si celles-là sont exposées au soleil de ma Divine Volonté, sa lumière, sa chaleur et son vent pénétrant investiront la semence de la volonté humaine et la lumière et la chaleur nettoieront la semence en retirant ce qui est gâté. Ils la rempliront de vie, et le vent dominant de mon Fiat jouera avec elle, l’élevant jusqu’à l’enclore dans ce Fiat d’où il est sorti ; et avec sa vertu, il changera la nature de la semence en lui rendant sa vie originelle. Il lui suffit pour cela de s’exposer au soleil de ma Volonté et aux rayons brûlants et éclatants de ses connaissances, de se laisser investir, caresser par sa lumière, réchauffer par sa chaleur, transporter par la force de son vent afin que le Royaume de ma Volonté puisse venir sur terre.

Ces prérogatives sont aussi celles de l’ordre naturel. Si l’air que l’on respire est lourd et oppressant, un souffle de vent suffit pour vider l’air de ce poids et nous permettre de respirer un air pur. Si l’on ressent une chaleur excessive ou un froid glacial, un souffle de vent suffit pour tempérer cette chaleur ou atténuer ce froid. Si d’épais nuages recouvrent l’horizon, le vent et le soleil suffisent à les dissiper et à faire réapparaître le bleu du ciel, plus beau que jamais. Si un champ menace de pourrir à cause des eaux stagnantes, un fort vent suffit à le sécher, et la lumière et la chaleur du soleil peuvent lui redonner vie. Si la nature peut faire cela, animée par la puissance de ma Volonté, ma Volonté le peut plus encore sur les âmes qui se laissent investir par elle. Ma Volonté va les remodeler par sa chaleur, elle détruira ce qui était gâté en elles ; et soufflant sur elles avec sa lumière, elle leur enlèvera le poids de la volonté humaine en les ramenant à leur nature originelle. Lorsque Adam a péché, corrompant la semence de sa volonté, si ma Volonté ne s’était pas retirée de lui, sa lumière et sa chaleur auraient pu le restaurer immédiatement ; mais la justice exigeait qu’il ressente les effets de sa semence corrompue et, par conséquent, lorsque ma Volonté se retira, il ne ressentit plus dans son âme la lumière et la chaleur pour être restauré et protéger de la corruption la semence de sa volonté. N’est-ce pas là le Royaume de ma Volonté – son ardent désir de revenir parmi les créatures et, mieux qu’un soleil, de chasser la corruption hors de leurs semences afin de pouvoir régner et dominer au sein de la famille humaine ? » (Tome 24, 16 avril 1928)

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Saint Marc

« En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : "Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint." » (Mc 1, 7-11)


a) Je me trouvais dans mon état habituel et me plaignais à mon Jésus d’être privée de lui. Il vint brièvement et me dit :

« Ma fille, je te recommande de ne pas quitter ma Volonté parce que ma Volonté comporte tant de puissance qu’elle est comme un nouveau baptême pour l’âme, et même plus. Alors que dans les sacrements, on reçoit ma grâce partiellement, dans ma Volonté, on la reçoit en plénitude. Par le baptême, la tache du péché originel est enlevée, mais les passions et les faiblesses demeurent. Dans ma Volonté, en détruisant sa volonté personnelle, l’âme détruit ses passions, ses faiblesses et tout ce qui est humain en elle ; elle vit des vertus, de la force et de toutes les qualités divines. »


En entendant cela, je me disais : « Il va finir par me dire que vivre dans sa Volonté est plus grand que la communion elle-même. »

Il poursuivit : « Bien sûr, bien sûr, car la communion sacramentelle dure quelques minutes alors que la vie dans ma Volonté est une communion perpétuelle, plus encore, une communion éternelle : elle se prolonge éternellement dans le Ciel. La communion sacramentelle peut rencontrer des obstacles : par exemple, on peut ne pas pouvoir communier à cause de la maladie ou pour d’autres raisons, ou encore celui qui doit l’administrer peut être indisposé. La communion dans ma Divine Volonté n’est sujette à aucun empêchement, il suffit que l’âme la veuille et c’est fait. Personne ne peut empêcher l’âme d’obtenir ce si grand bien, lequel constitue le bonheur de la terre et du Ciel : ni les démons, ni les créatures, ni même mon omnipotence elle-même. L’âme est libre, personne n’a de droits sur elle et ne peut l’empêcher de vivre dans ma Volonté.

 

C’est pourquoi je fais la promotion de ma Volonté et veux tant que les créatures l’acceptent. C’est la chose qui m’importe le plus, que je chéris le plus. Toutes les autres choses ne m’intéressent pas autant, même les plus saintes. Et quand j’obtiens que l’âme vive dans ma Volonté, je triomphe parce que c’est ce qu’il y a de plus grand dans le Ciel et sur la terre. » (Tome 9, 23 mars 1910)

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b) « Ma fille, le baptême à la naissance se donne par l’eau. Il a la vertu de purifier, mais pas d’enlever les tendances et les passions. Par contre, le baptême de la victime est un baptême par le feu. Il n’a pas seulement la vertu de purifier, mais aussi celle de consumer le mal et les passions mauvaises. Moi-même, je baptise l’âme peu à peu : mes pensées baptisent ses pensées; mes battements de cœur ses battements de cœur, mes désirs ses désirs, et ainsi de suite. Ce baptême s’opère entre moi et l’âme dans la mesure où elle se donne à moi sans reprendre ce qu’elle m’a donné. C’est pourquoi, ma fille, tu ne ressens pas de tendances mauvaises ou autres choses du genre. Cela découle de ton état de victime. Je te dis cela pour te consoler. » (Tome 11, 13 mars 1912)

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« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » (Mc 4,26-34)


« Ma fille, le premier Fiat, qui a trait à la Création, fut prononcé sans l’intervention d’aucune créature. Pour le second, qui a trait à la Rédemption, j’ai voulu l’intervention d’une créature et ce fut ma Mère qui fut choisie. Un troisième Fiat est prévu pour l’achèvement des deux premiers et, cette fois encore, une créature doit y participer. Et c’est toi que j’ai choisie. Ce troisième Fiat doit mener à leur achèvement les Fiats de la Création et de la Rédemption. Il amènera sur la terre la réalisation du “ que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ”. Les trois Fiats sont inséparables, chacun complétant les deux autres. Ils sont un reflet de la Très Sainte Trinité, ne faisant qu’un et étant distincts entre eux. Mon Amour et ma gloire réclament ce troisième Fiat. Ma Puissance créatrice dont sont issus les deux premiers Fiats ne peut plus se contenir et veut que le troisième Fiat s’avance pour compléter le travail déjà fait. Autrement, les fruits de la Création et de la Rédemption demeureront incomplets. »

En entendant ces mots, je ne fus pas seulement confuse, mais littéralement assommée. Je me suis dit : « Cela est-il possible ? Il y a tant d’autres personnes ! Et si c’est vraiment moi qu’il a choisie, je reconnais bien la folie coutumière de mon Jésus. Alors, que puis-je faire, confinée que je suis à un lit, à demi infirme et tout à fait médiocre ? Puis-je faire face à la multiplicité et à l’infinité des Fiats de la Création et de la Rédemption ? Si ce troisième Fiat est comme les deux premiers, je devrai courir avec eux, me multiplier et m’entremêler avec eux. Jésus, pense à ce que tu fais ; je ne suis vraiment pas la personne qu’il te faut ! » Qui pourrait raconter tous les non-sens que j’ai ainsi dits ?

Mon doux Jésus revint et me dit : « Ma fille, calme-toi. Je choisis qui je veux. Tu dois savoir que le début de la plupart de mes œuvres se passe entre moi et une créature. Par la suite, il y a développement, expansion. Qui fut le premier spectateur du Fiat de ma Création ? Adam d’abord et Ève ensuite. Ils n’étaient donc pas une multitude ! Par la suite, avec les années, les multitudes ont été les spectateurs de la Création. Dans le deuxième Fiat, ma Mère fut la seule spectatrice. Même saint Joseph n’en sut rien. Ma Mère était dans une condition semblable à la tienne. La Puissance créatrice qu’elle ressentait en elle était si grande que, toute confuse, elle ne trouvait pas en elle la force d’en parler à quiconque. Si, par la suite, saint Joseph apprit la chose, ce fut Moi-même qui la lui révéla. Plus tard, mon Humanité se fit connaître davantage, mais pas à tous. Ce second Fiat germa comme une semence dans le sein virginal de Marie, y forma un épi apte à se multiplier et à conduire à la lumière du jour cette grande merveille. Il en ira ainsi pour le troisième Fiat. Il germera en toi et l’épi s’y formera. Seulement le prêtre le saura, puis quelques âmes ; ensuite ce sera la diffusion. Il se diffusera en suivant le même chemin que les Fiats de la Création et la Rédemption. Plus tu te sentiras anéantie, plus l’épi se développera et sera fécondé. Par conséquent, sois attentive et fidèle. » (Tome 12, 24 janvier 1921)

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« Aussitôt l’Esprit pousse Jésus au désert et, dans le désert, il resta quarante jours… » (Mc 1, 12-15)

 

Luisa : Après quoi je suivis la Divine Volonté dans l’acte où mon doux Jésus se sépara de la Reine Souveraine pour aller au désert ; et en éprouvant de la compassion pour l’un et pour l’autre, je me disais : « Comment la Reine Souveraine a-t-elle pu se séparer de son cher Fils pour aussi longtemps que quarante jours ? Elle qui l’aimait tant, comment pouvait-elle supporter d’être sans lui ? Moi, qui n’ai pas son amour, je souffre tant d’être privée de lui pour quelques jours, qu’est-ce que cela a dû être pour ma Maman ? » Et pendant que je pensais cela, mon Jésus adoré se manifesta à l’intérieur de moi et me dit :

« Ma fille, nous avons souffert tous les deux de cette séparation, mais notre peine a été soufferte de manière divine, et non humaine ; par conséquent, elle ne nous a pas séparés du bonheur ni d’une paix imperturbable. Heureux, Je suis parti au désert – au comble de la joie, ma céleste Mère est restée. En fait, la douleur soufferte de façon divine n’a pas la vertu de jeter la plus petite ombre sur le bonheur divin qui contient des mers infinies de joies et de paix. Les douleurs souffertes de façon divine sont comme de petites gouttes d’eau dans une mer immense dont la puissance des vagues a la vertu de les changer en joie. La douleur soufferte de manière humaine a la vertu de briser la vraie joie et de troubler la paix ; la manière divine – jamais. D’autant plus que ma Maman possédait le soleil de ma Volonté par grâce, et que Je le possédais par nature. Ainsi, le soleil demeurait en elle et demeurait en Moi, mais ses rayons ne se séparaient pas, car la lumière est indivisible ; par conséquent, dans cette même lumière, elle demeurait en Moi et suivait mes actes, et Moi je demeurais en elle comme le centre de sa vie. La séparation, bien que réelle, n’était qu’apparente ; nous étions en substance fusionnés ensemble et inséparables, parce que la lumière de la Divine Volonté plaçait nos actes en commun comme s’ils ne faisaient qu’un. De plus, Je suis allé au désert afin de rappeler cette même Divine Volonté qui est mienne et que, pendant quarante siècles, les créatures avaient désertée ; et Moi, pendant quarante jours, Je voulais rester seul afin de réparer les quarante siècles de volonté humaine durant lesquels ma Volonté n’avait pas possédé son royaume au cœur de la famille humaine ; et avec ma Divine Volonté même, Je voulais la rappeler parmi eux afin qu’elle puisse régner. De retour du désert, je l’ai déposée en ma Maman, avec tous ces actes de Divine Volonté que les créatures avaient rejetés et gardés comme en un désert, afin qu’elle puisse être la fidèle dépositaire, la réparatrice et l’impératrice du royaume de ma Volonté. Seule la Dame Souveraine pouvait recevoir ce dépôt si grand, car elle possédait en elle la Divine Volonté même qui pouvait contenir la Volonté désertée par les créatures. Comment pouvions-nous penser à la douleur d’être séparés pour quarante jours alors qu’ il s’agissait de réintégrer notre Divine Volonté, de la rappeler pour régner à nouveau parmi les créatures ? Dans notre peine, nous étions plus qu’heureux, parce que nous voulions placer le Royaume du Fiat suprême en sûreté, et la Reine du Ciel attendait avec impatience mon retour pour recevoir le dépôt du nouveau soleil afin de payer de son amour tous les actes de ce soleil que l’ingratitude humaine avait rejetés. Elle a agi en vraie Maman envers ma Divine Volonté, se comportant également en vraie Mère pour les créatures, en demandant la vie, le bonheur, la joie de posséder le Royaume du Fiat éternel pour tous. » (Tome 22, 8 septembre 1927)

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SaintLuc

La parabole du fils prodigue / du Père miséricordieux (Luc 15, 11-32)
 
« Ce matin, j'ai vu mon Jésus béni avec une clef à la main. Il m'a dit : "Ma fille, cette clef est celle de ma Volonté. Il convient que ceux qui vivent dans ma Volonté aient cette clef pour ouvrir et fermer mes trésors selon leur bon plaisir ; tous mes trésors leur sont disponibles car, en vivant dans ma Volonté, ils en prennent soin plus que s'ils étaient leurs ; tout ce qui est à moi est à eux. Ils ne gaspillent pas mes trésors et savent en donner aux autres en sachant ce qui peut me donner honneur et gloire. Voilà donc pourquoi je te donne cette clef. Sois prudente avec mes trésors." Pendant que Jésus disait cela, je me suis sentie tout immergée dans la Divine Volonté et je ne pouvais rien voir d'autre. J'ai passé toute la journée dans le paradis de cette Divine Volonté. Quel bonheur ! Quelle joie ! Pendant la nuit, alors que je poursuivais dans cette ambiance, le Seigneur me dit : "Vois, ma très chère, il n'y a pas de grâce qui soit donnée au Ciel ou sur la terre sans que ceux qui vivent dans ma Volonté ne soient les premiers à la recevoir. Cela est naturel parce que celui qui vit dans la Maison du Père profite de tous ses biens. Si ceux qui vivent à l'extérieur de ma Volonté reçoivent quelque chose, c'est en vertu de ceux qui vivent à l'intérieur." » (Tome 7, 17 juillet 1906)

« ... courage ! Les tout petits se perdent dans la foule et c’est la raison pour laquelle tu dois aller de l’avant afin de remplir la mission qui t’est confiée dans notre Volonté. Dans notre Volonté, les tout petits n’ont pas de pensées pour eux-mêmes. Ils n’ont pas non plus de choses personnelles. Mais ils ont tout en commun avec le Père Céleste. De la même manière que tous jouissent du soleil lorsqu’ils sont sous sa lumière, puisqu’il a été créé par Dieu pour le bien de tous, tous jouissent aussi des actions accomplies par la petite fille de notre Volonté, qui, plus que le soleil, rayonne sur tous pour que le soleil de l’Éternelle Volonté se manifeste de nouveau conformément au but pour lequel toutes les générations ont été créées. Donc, ne te perds pas dans le foisonnement de tes misères et de ton abjection. Mais pense seulement à ta fonction de toute petite de notre Volonté. Et sois attentive à bien accomplir ta mission. » (Tome 16, 8 février 1924)

« ... ma chère fille, sois attentive à mes enseignements, car tout revient à me laisser former une loi  non pas une loi terrestre, mais une loi céleste, non pas une loi de simple sainteté, mais une loi divine qui ne permettra plus de distinguer les citoyens terrestres de ceux du Ciel, une loi d’amour qui, détruisant tout ce qui pourrait empêcher un tant soit peu l’union des créatures avec leur Créateur, permettra le partage de tous les biens de ma Volonté avec les créatures, enlevant d’elles toutes les faiblesses et les misères découlant du péché originel. La loi de ma Volonté mettra dans les âmes tellement de force qu’elle sera pour elles un doux enchantement et plongera dans le sommeil les faiblesses de leur nature en les remplaçant par les doux enchantements des biens divins. » (Tome 16, 22 février 1924)

« Aussi belle et bonne que soit une chose, si elle ne nous appartient pas totalement, on ne peut l’aimer vraiment et lui accorder toute l’attention qu’elle mérite : on la regarde avec indifférence et sans s’y attacher. Par contre, si la chose devient notre propriété, on la regarde avec attention, on l’aime et on va jusqu’à s’en faire une idole. Il en est ainsi non pas parce que la chose a changé ou est devenue plus belle, mais parce que c’est la personne qui a changé à la suite de l’acquisition de cette chose comme sa propriété exclusive. C’est ce qui arrive à l’âme qui vit dans ma Volonté : elle perçoit ma Volonté comme étant sienne ; elle ressent son aura céleste, elle perçoit sa ressemblance avec celui qui l’a créée ; elle se sent investie des reflets du Créateur ; en toutes choses, elle ressent la puissance du Fiat créateur. Dans la mer des biens qu’elle possède, elle dit : "Comme je suis heureuse, la Volonté de Dieu m’appartient et je l’aime !" » (Tome 18, 22 novembre 1925)

« Je suis venu sur terre dans la Rédemption pour sortir l’homme de son état de mort, le guérir et lui donner tous les remèdes possibles pour le faire revenir à son état originel, sachant que s’il retournait dans notre Volonté, d’où il est sorti, tout était déjà prêt pour le maintenir dans sa condition royale. Tu dois savoir que pour celle qui vit ou vivra dans ma Volonté, les actes que j’ai accomplis dans la Rédemption lui seront non pas des remèdes, mais des bonheurs et des joies, et ils seront les plus beaux ornements du palais royal de ma Volonté, car tout ce que J’ai fait n’était rien d’autre que la naissance de ma Volonté. Ses miséricordieuses entrailles ont fait naître pour Moi dans le sein de mon Humanité tous les actes que J’ai accomplis en venant sur terre. Il est donc juste que ce qui Lui appartient lui serve d’ornement. En tout ce que J’ai fait sur la terre, lorsque Je priais, parlais, souffrais ou bénissais les petits enfants, Je cherchais mes enfants, les enfants de ma Divine Volonté, pour leur donner le premier acte et tout ce qui s’y rapporte, tout le bonheur que mes actes contenaient ; et J’ai donné ces actes comme remèdes à ces malheureux enfants du péché, serviteurs de la volonté humaine, pour leur salut. Ainsi, tous mes actes s’écoulaient comme le premier acte qui était censé vivre dans la Volonté suprême, pour devenir le centre de leur vie. C’est ainsi que celui qui vit dans ma Volonté peut dire : "Tout est à moi", et Je lui dis : "Tout est à toi". » (Tome 23, 6 novembre 1927)

« En sortant de notre Fiat, l’homme a créé le désordre dans notre œuvre de Création, et comment pouvons-nous tolérer de laisser notre si bel ouvrage désordonné ? Des siècles ont passé, d’autres siècles peuvent passer, mais nous ne changerons pas ; ce sera toujours pour nous le point le plus important – notre unique dessein et notre intérêt très spécial : que notre œuvre de Création soit restaurée et réordonnée comme elle est sortie de nos mains créatrices, et qu’elle vive dans le Royaume de notre Divine Volonté.
 
Notre adorable Majesté se trouve dans la situation d’un père dont le fils était autrefois heureux, d’une rare beauté qui lui apportait la joie et le bonheur, et qui vivait en propriétaire de l’héritage donné par son père. Ce fils, volontairement, a quitté l’héritage paternel ; il s’est rendu malheureux et a brisé les belles et pures joies qui existaient entre le père et le fils. Aussi, quelle ne serait pas la souffrance du père, quels ne seraient pas ses soupirs, ses larmes et son inébranlable volonté de voir son cher fils retrouver son bonheur ? De plus, comme l’héritage du fils existe toujours – le père le garde en réserve et aspire à ce que son fils vienne en reprendre possession. Mais au milieu de tant de souffrances, de larmes et de soupirs du père, sa volonté est déterminée : il veut que son malheureux fils désire – et prie pour que son héritage paternel, son bonheur perdu, lui soit rendu. Cela dispose le fils à recevoir et à apprécier son heureux état, le retour à son héritage ; et le père, submergé d’amour pour son cher fils, dira : "Ta prière a formé un droit sur mon cœur qui brûle pour toi. Reprends ce que tu as perdu – tu l’as mérité. Je suis satisfait du moment que je te vois heureux, et que je peux dire ‘mon fils n’est plus malheureux, mais heureux’."
Or, nous sommes plus qu’un père – d’autant plus que son amour n’est qu’une ombre comparé au nôtre, et notre Divine Volonté est inébranlable – personne ne pourra la changer : le malheur de l’homme est un désordre pour l’ordre de la Création, et nous voulons nos droits sur notre ouvrage ; nous voulons qu’il nous revienne tel qu’il est sorti de nous. Notre amour nous inonde, notre justice l’exige, notre bonté le réclame et notre bonheur même le désire et ne tolère pas le malheur dans notre œuvre. Notre Divine Volonté, nous entourant comme une couronne, nous rend immuables et elle veut que son Royaume soit possédé. Mais malgré tout, nous voulons que la créature prie et désire le bien que nous voulons lui donner. Cela forme un droit sur notre Cœur paternel et une place dans le cœur de la créature pour être capable de recevoir ce que nous voulons lui donner, afin que nous puissions dire dans notre excès d’amour : "Mon fils, tu l’as mérité, et nous t’avons donné ce que nous voulions te donner." Celui qui prie se dispose ; ce qui est obtenu par la prière est apprécié, et gardé en sécurité. Et comme la connaissance de ma Divine Volonté, la possession de son Royaume, n’est pas un bien individuel, mais général, afin de l’obtenir, je te fais prier pour tous, au nom de tous, et de chaque pensée, parole et acte de la créature, afin que tu puisses former le droit sur notre divine paternité que tous puissent recevoir le Royaume de notre Fiat, ainsi que les dispositions en eux-mêmes pour être capables de le posséder. » (Tome 24, 14 septembre 1928)