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« Oui, voici : Je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle,
on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que Je crée.
Car Je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation,
et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem, Je trouverai ma joie dans mon peuple. »
(Is 65, 17-19)
« Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui T’appartient,
qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers.
Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où Tu sortis d’Égypte, Tu lui feras voir des merveilles ! »
(Mi 7, 14-15)
 
« Ainsi parle le Seigneur Dieu :
"Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés.
Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre. »
(Ez 37, 21)
 
« Telle est la grande espérance de notre invocation :
"Que ton règne vienne !", un règne de paix, de justice et de sérénité,
qui recompose l'harmonie originelle de la création. »
(Saint Jean-Paul II, Audience générale, 6 novembre 2002)
 
 
« En créant l’homme, Je l’ai doté de trois puissances : son intelligence, sa mémoire et sa volonté. Par mes trois Fiats, Je l’assiste dans sa montée vers son Dieu. Par mon Fiat créateur, l’intellect de l’homme est ravi en voyant toutes les choses que J’ai créées pour lui et qui lui manifestent mon Amour. Par le Fiat de la Rédemption, sa mémoire est touchée par les excès de mon Amour manifesté à travers tant de souffrances pour le délivrer de son état de péché. Par mon troisième Fiat, mon Amour pour l’homme veut se manifester encore davantage. Je veux assaillir sa volonté en plaçant ma propre Volonté comme soutien de la sienne. Et puisque ma Volonté le supportera en toute chose, il sera presque incapable de s’en échapper. Les générations ne prendront pas fin avant que ma Volonté n’ait régné sur toute la terre. Mes trois Fiats s’entremêleront et accompliront la sanctification de l’homme. Le troisième Fiat donnera à l’homme tant de grâces qu’il reviendra presqu’à son état originel. Seulement alors, quand je verrai l’homme tel qu’il est sorti de Moi, mon travail sera complété et Je prendrai mon repos perpétuel ! C’est par la vie dans ma Volonté que l’homme sera restauré dans son état originel. » (Tome 12, 22 février 1921)

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« Ma fille, centre-toi en Moi. Tu peux le faire en te fusionnant entièrement en ma Volonté. Même ta respiration, les battements de ton cœur et l'air que tu respires doivent être fusionnés en ma Volonté. Ainsi, l'ordre est rétabli entre le Créateur et la créature : la créature revient à ses origines. Dans cet ordre recouvré, toutes les choses sont parfaites et ont la place d'honneur. Les actes réalisés dans ma Volonté retrouvent leur état premier, celui dans lequel l'âme a été créée. Ils deviennent vie dans la sphère de l'Éternité, rendant à leur Créateur toute la gloire qui lui revient pour ces dons.
Lorsque les desseins originels des choses sont délaissés, tout devient désordre, déshonneur et imperfection. Les actes restent plus bas, chacun attendant la dernière heure de la vie pour subir son jugement et la punition qu'il mérite, car il n'y a pas d'acte réalisé en dehors de ma Volonté, même bon, qui puisse être qualifié de pur. Ne pas viser ma Volonté, c'est lancer de la boue aux œuvres les plus belles et se séparer du but premier des choses, c'est se mériter une punition.
La Création a été mise en œuvre sur les ailes de ma Volonté ; sur ces mêmes ailes, elle doit me revenir. Cependant, c'est en vain que J'attends qu'il en soit ainsi et, par conséquent, tout est désordre et confusion. Toi, immerge-toi dans ma Volonté et, au nom de tous, donne-moi réparation pour ce si grand désordre. » (Tome 13, 15 décembre 1921)

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« Maintenant, ma fille, venons-en à ma Volonté. Crois-tu que c'est une sainteté comme les autres saintetés ? Un bien, une grâce, presque comme les autres que J'ai donnés depuis des siècles aux autres saints et à toute l'Église ? Non, non ! Il s'agit d'une nouvelle ère, d'un Bien qui doit servir à toutes les générations. Mais il est nécessaire que Je centralise d'abord tout ce Bien dans une seule créature, comme Je l'ai fait dans la Rédemption en centralisant tout dans ma Maman. (...)
 
Or, pour disposer les âmes à vivre selon ma Volonté, … pour les faire participer aux biens qu'Elle contient … et pour faire revenir l'homme sur le chemin de son origine, tel qu'il a été créé par Moi, J'ai voulu Moi-même prier comme le premier, en faisant résonner ma Voix d'un bout à l'autre de la terre, et même jusqu'au Ciel, en disant : "Notre Père qui es aux Cieux".  Je n'ai pas dit "mon Père", mais Je l'ai appelé Père de toute la famille humaine afin de l'engager dans ce que j'allais ajouter : Que tous sanctifient ton Nom, afin que ton Règne vienne et que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. C'était le but de la Création, et J'ai demandé au Père qu'Il s'accomplisse. (...)
 
De la même manière, maintenant, lorsque l’Église récite le "Notre Père",  c'est précisément pour toi qu'elle prie, afin que Je puisse centraliser en toi tout le Bien que ma Volonté contient, le "chemin", le "comment" de la Divine Volonté, pour qu'Elle puisse vivre sur la terre comme au Ciel. Et en faisant usage de mon Amour et de ma Miséricorde inséparables, Je pourrai répondre à ma propre Prière, unie à celle de toute l'Église, - en ramenant l'homme à son origine, à la fin pour laquelle Je l'ai créé : que ma Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Ceci est précisément le fait de vivre dans ma Volonté. (...)
 
Maintenant Il veut se servir d'une autre vierge  pour centraliser en elle Sa Volonté, et commencer à faire savoir  que Sa Volonté veut être faite sur la terre comme au Ciel. Dans la Rédemption Elle voulait venir sauver l'homme perdu, réparer ses péchés - ce que l'homme n'avait pas le pouvoir de faire - et lui donner un refuge et bien d'autres biens que contient la Rédemption. Maintenant, Ma Volonté veut manifester encore plus d'amour que dans la Rédemption elle-même.  En faisant que ma Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, ma Volonté vient rendre à l'homme son état d'origine, sa noblesse, le but pour lequel il a été créé. Elle vient ouvrir le courant entre Elle-même et la volonté humaine. Ainsi, absorbée par cette Divine Volonté, étant dominée par Elle, l'homme donnera vie à ma Volonté en lui-même. Et ma Volonté régnera sur la terre comme au Ciel. » (Tome 15, 14 avril 1923)

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« Quand l'homme se retira de la Volonté Suprême, il rejeta tous les dons divins. Mais la Divinité n'effaça pas ceux-ci totalement. Elle les laissa en suspens dans la Divine Volonté en attendant que la volonté humaine revienne à l'ordre original en se rattachant de nouveau à la Volonté de Dieu. C'est ainsi que sont en suspens dans Ma Volonté l'amour raffiné, les baisers, les caresses, les dons, les communications et Mes plaisirs innocents que J'aurais vécus avec Adam s'il n'avait pas péché. En rétablissant la loi de la vie dans Ma Volonté, Ma Volonté veut livrer tous ces biens qu'elle a décrétés de donner aux créatures et qui sont en suspens entre le Créateur et les créatures. » (Tome 16, 28 février 1924)

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« Oh ! combien il fut plus facile pour Moi d'implorer pour le salut de l'homme que de refaire son intérieur dans ma Divine Volonté ! Et si Je n'avais pas fait cela, la Rédemption n'aurait pas été complète, n'aurait pas été un travail digne d'un Dieu. Je n'aurais ni renouvelé toutes les parties de l'homme, ni restauré en lui la sainteté qu'il avait perdue en brisant ses relations avec la Divine Volonté. Le projet est déjà réalisé, mais avant de le faire connaître, il est d'abord nécessaire que l'homme sache que, par ma Vie et ma Passion, il peut obtenir le pardon et le salut. Cela le dispose à apprendre par la suite comment J'ai imploré pour lui la chose la plus grande et la plus importante : le retour de sa volonté dans la Mienne afin que sa noblesse soit retrouvée, que les ponts entre sa volonté et la Mienne soient refaits et qu'il retrouve ainsi son état original. (...) Et si, jusqu'à présent, les créatures ont pu profiter des biens de la Rédemption, elles pourront dorénavant aller plus loin et profiter des fruits du "que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel", retrouver ce bonheur perdu, cette noblesse et cette paix toute céleste que, en faisant sa volonté, l'homme a fait disparaître de la surface de la terre. C'est la plus grande grâce que Je puisse donner à l'homme car, en le ramenant dans ma Volonté, Je lui redonne tous les biens dont Je l'avais nanti en le créant. » (Tome 16, 13 août 1923)

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« Ma fille, en créant l'homme, nous avons infusé dans son âme la portion la plus intime de notre intérieur : notre Volonté. Nous avons placé en lui toutes les particules de notre Divinité  qu'il pouvait recevoir en tant que créature, au point de faire de lui notre image. Mais il rompit avec notre Volonté. Il conserva sa volonté humaine, mais celle ci prit en lui la place de la Divine Volonté. Elle obscurcissait et infectait sa personne. Elle rendait inopérantes les particules de notre Volonté déposées en lui, au point qu'il en devint mutilé et complètement détraqué.
 
Afin  de le disposer à renouer avec notre Volonté, de le départir de la noirceur et des infections dans lesquelles il s'est plongé, et de remettre en lui les particules de notre Divinité dont nous l'avions pourvu au début, il est nécessaire que Je souffle de nouveau sur lui. Oh ! comme il me tarde de le voir beau comme lorsque Je l'ai créé ! Seule ma Volonté peut accomplir ce grand prodige. C'est pourquoi Je veux souffler sur toi pour que tu reçoives ce grand bien : que ma Volonté  règne en toi et  te redonne tous les biens et les droits que J'avais octroyés à l'homme en le créant. » (Tome 17, 16 juillet 1924)

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« Adam, avant d’avoir péché, assaisonnait tous ses actes avec le condiment de notre Volonté, ce qui aiguisait l’appétit de notre amour et nous faisait considérer tous ses actes comme une nourriture savoureuse. Nous lui offrions en retour la délicieuse nourriture de notre Volonté. À la suite de son péché, il perdit son moyen de communication directe avec son Créateur, l’amour pur ne régnait plus en lui et son amour pour son Créateur était mêlé de peur. Comme il n’avait plus en sa possession la Divine Volonté, ses actes n’avaient plus la même valeur. Toute la Création, l’homme inclus, n’avait plus cette suprême Volonté comme source directe de vie. En réalité, après la faute d’Adam, les choses créées sont demeurées intactes. Aucune n’a perdu quoi que ce soit de son origine. Seul l’homme a dégradé : il a perdu sa noblesse originelle et sa ressemblance avec son Créateur. Cependant, ma Volonté ne l’a pas abandonné complètement. Bien qu’elle n’était plus en mesure de le soutenir comme auparavant puisqu’il s’était lui-même détaché d’Elle, Elle s’est quand même offerte comme remède afin qu’il ne périsse pas complètement.
 
Ma Volonté est remède, équilibre, préservation, nourriture, vie et plénitude de la sainteté. Quelle que soit la manière dont l’homme veut que ma Volonté vienne à lui, Elle vient ainsi. S’il la veut comme remède, Elle vient pour éliminer la fièvre de ses passions, la faiblesse de ses impatiences, le vertige de son orgueil, la maladie de ses attachements, et ainsi de suite. S’il la veut comme aliment, Elle se présente pour raviver ses forces et l’aider à croître en sainteté. S’il la veut comme moyen d’atteindre la plénitude de la sainteté, alors ma Volonté fait la fête, car Elle voit qu’il veut revenir à son origine. Alors Elle s’offre à lui redonner sa ressemblance avec son Créateur, l’unique but pour lequel il a été créé. Ma Volonté ne quitte jamais l’homme. Si Elle le quittait, il s’évaporerait en néant. S’il ne cherche pas à devenir saint par ma Volonté, ma Volonté prend quand même les moyens pour qu’il soit au moins sauvé. » (Tome 18, 28 janvier 1926)

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« Ma fille, tu vois pourquoi Je n’ai pas donné le Royaume de ma Volonté et que Je ne l’ai pas fait connaître lorsque Je suis venu sur la terre. Je voulais à nouveau tester la créature. Je voulais lui donner des choses inférieures à celles que Je lui avais données dans la Création – des remèdes et des biens pour la guérir. En fait, lorsque J’ai créé l’homme, il n’était pas malade, mais saint et en bonne santé et pouvait par conséquent très bien vivre dans le Royaume de ma Volonté. Mais en se retirant du Vouloir suprême, il est tombé malade et Je suis venu sur la terre en Docteur céleste pour voir s’il accepterait les remèdes pour sa maladie ; et c’est après ce test que J’allais lui faire la surprise de manifester le Royaume de ma Volonté que Je gardais pour lui dans mon Humanité. Ceux qui pensent que notre Bonté et notre Sagesse infinies auraient laissé l’homme uniquement avec les biens de la Rédemption, sans le relever à l’état originel où nous l’avons créé, se trompent. Notre Création n’aurait pas alors atteint son but et produit son plein effet, ce qui ne se peut pas dans les œuvres de Dieu.  » (Tome 19, 18 juillet 1926).

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« Chaque Vérité sur mon Fiat Éternel contient plus de Puissance et de prodigieuse Vertu que si un mort était ressuscité, un lépreux guéri, un aveugle recouvrait la vue ou un muet pouvait parler. En fait, mes paroles sur la Sainteté et la Puissance de mon Fiat vont faire revenir les âmes à leur origine ; elles les guériront de la lèpre de la volonté humaine. Elles leur donneront la vue pour voir les biens du Royaume de ma Volonté, car jusqu’à maintenant, elles étaient aveugles. Elles rendront la parole à beaucoup de créatures muettes qui, si elles pouvaient dire beaucoup d’autres choses, étaient comme beaucoup sans paroles seulement pour ma Volonté ; et elles opéreront le grand miracle de pouvoir donner à chaque créature une Divine Volonté qui contient tous les biens. Que ne leur donnera pas ma Volonté lorsqu’Elle sera en possession de tous les enfants de son Royaume ? C’est pourquoi Je veux que tu continues à œuvrer en vue de mon Royaume – et il y a beaucoup à faire pour préparer le grand miracle que ce Royaume du Fiat soit connu et possédé. Par conséquent, sois attentive en traversant la mer infinie de ma Volonté, afin que soit établi l’ordre entre le Créateur et la créature ; ainsi, à travers toi, Je serai capable de faire le grand miracle du retour vers Moi de l’homme vers son origine. » (Tome 20, 22 octobre 1926)

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« Toutes ces vérités ramèneront l’homme dans le sein de son Créateur pour échanger le premier baiser de la Création, et pour que soit restaurée l’image de Celui qui l’a créée. » (Tome 23, 21 septembre 1927)

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« Ma fille, lorsque ma Volonté aura son Royaume sur terre et que les âmes vivront en Elle, il n’y aura plus d’ombre ni d’énigmes dans la foi, et tout sera clarté et certitude. La lumière de ma Volonté apportera dans les choses créées elles-mêmes la claire vision de leur Créateur ; les créatures le toucheront de leurs propres mains en tout ce qu’il a fait par amour pour elles. La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ; les passions sont des nuages qui en obscurcissent la claire vision, comme pour le soleil lorsque d’épais nuages se forment dans la basse atmosphère : bien que le soleil soit là, les nuages s’avancent contre le soleil et il semble faire aussi sombre que si c’était la nuit et celui qui n’aurait jamais vu le soleil aurait de la difficulté à croire qu’il existe. Mais si un vent impétueux dispersait les nuages, qui oserait dire que le soleil n’existe pas, alors qu’ils toucheraient de leurs propres mains sa lumière radieuse ? Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas. Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe. Mais lorsque régnera mon divin Fiat, sa lumière leur fera toucher de leurs propres mains l’existence de leur Créateur, les autres n’auront donc plus à le dire ; les ombres et les doutes auront disparu. » 
 
Et en disant cela, Jésus fit sortir de son Cœur une vague de joie et de lumière qui donnera plus de vie aux créatures, et avec une insistance amoureuse, Il ajouta : « Avec quelle impatience J’attends le Royaume de ma Volonté ! Je mettrai fin aux troubles des créatures et à nos souffrances. Le Ciel et la terre se souriront, nos fêtes et leurs fêtes retrouveront l’ordre du commencement de la Création. Nous placerons un voile sur toutes choses afin que plus jamais les fêtes ne puissent être interrompues. » (Tome 24, 29 juin 1928)

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« En sortant de notre Fiat, l’homme a créé le désordre dans notre œuvre de Création, et comment pouvons-nous tolérer de laisser notre si bel ouvrage désordonné ? Des siècles ont passé, d’autres siècles peuvent passer, mais nous ne changerons pas ; ce sera toujours pour nous le point le plus important – notre unique dessein et notre intérêt très spécial : que notre œuvre de Création soit restaurée et réordonnée comme elle est sortie de nos mains créatrices, et qu’elle vive dans le Royaume de notre Divine Volonté. » (Tome 24, 14 septembre 1928)

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« Le "Que ta Volonté soit faite" sur la terre comme au Ciel est précisément cela : que l’homme revienne dans ma Divine Volonté... Et alors seulement Elle pourra dire : "Mon enfant est revenu, il a revêtu ses vêtements de roi, il porte la couronne royale, il vit avec Moi et je lui ai rendu les droits que je lui avais donnés en le créant. Le désordre dans la Création a pris fin, car l’homme est revenu dans ma Divine Volonté." » (Tome 25, 22 mars 1929)
 
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